Humain, posthumain : la technique et la vie / Dominique Lecourt, 2011
L'avenir de l'Afrique / Yves Biyah, Joseph Brunet-Jailly, Thomas Chalumeau [et al],
[2020]
Le Monde, 2022-05-06
Information trouvée : Décédé le 1er mai 2022
Matière et philosophie / Séminaire "Architecture, science, philosophie", Paris, Centre
Georges Pompidou, 24-26 avril 1985 ; [participants D. Lecourt et al.], 1988
metzgergroupes.renater.fr, 2022-05-04
Information trouvée : Mort le 1er mai 2022, élève d’Althusser et de Canguilhem, théoricien de l’épistémologie
historique et spécialiste de Bachelard ; qui rédigea de nombreux ouvrages en histoire
et philosophie des sciences, sur le « cercle de Vienne », le lyssenkisme, le créationnisme,
le post-humanisme et les techniques, ou le matérialisme de Diderot par exemple. Un
auteur qui sut aussi jouer de la polémique, notamment lorsqu’il signait Les piètres
penseurs, ouvrage qui n’a rien perdu de son actualité. Car il fut aussi impliqué,
à partir notamment de sa collaboration avec Jean-Pierre Chevènement au ministère de
l’Education nationale, dans la communauté de l’enseignement et de la recherche : successivement
directeur du CNED, recteur d’Académie et président de sections au CNU. Il fut aussi
à l’origine, avec Jacques Derrida, Jean-Pierre Faye et François Châtelet, du Collège
international de philosophie. Il fonda par ailleurs, au sein de l’Institut de la Pensée
Contemporaine et de l’Université Paris Diderot où il était professeur, le Centre Georges
Canguilhem qui s’est efforcé de créer des liens entre historiens et philosophes des
sciences, médecins, et publics les plus divers interrogeant la médecine. Dominique
Lecourt fut aussi l’un des piliers, comme auteur et comme éditeur, des Presses Universitaires
de France où il co-dirigea pendant 20 ans avec Etienne Balibar la collection « Pratiques
théoriques » et dirigea, notamment, la collection « Science et société ». Il fut pendant
une quinzaine d’années président du conseil de surveillance des PUF, puis vice-président
du conseil d’administration. Il fut encore, en 2009, après sa retraite de l’Université,
l’initiateur et longtemps le directeur de l’Institut Diderot, un laboratoire d’idées
et de débats.