paprika.idref.fr paprika.idref.fr data.idref.fr data.idref.fr Documentation Documentation
Identifiant pérenne de la notice : 070205418Copier cet identifiant (PPN)
Notice de type Personne

Point d'accès autorisé

Perlet, Charles Frédéric (1759-1828)

Sur le web

Information

(par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)
Langue d'expression : indéterminée
Pays : Suisse
Date de naissance :    26 /  01 /  1759
Date de mort :    29 /  11 /  1828
Date de début d'activité : 1780
Date de fin d'activité : 1807
Genre : Masculin

Notes

Note publique d'information : 
Imprimeur-libraire ; imprimeur du tribunal de cassation (et des tribunaux des 1er et 6e arr. de Paris) (1791). Né à Genève, reçu bourgeois de cette ville en 1770 et horloger de formation, il y exerce comme libraire en 1780-1782, puis monte à Paris vers 1783 et y entre en apprentissage de libraire en nov. 1788. Semble s'être établi en qualité de libraire en janv. 1789 au plus tard et comme imprimeur en 1790. Propriétaire fondateur d'un journal législatif lancé en nov. 1790 et appelé, après plusieurs changements de titre, "Journal de Perlet

Note publique d'information : 
De tendance royaliste, il échappe à la Terreur mais prend part aux journées de vendémiaire an IV (sept. 1795). Aurait été condamné à mort à ce titre. Caché à la campagne pendant 2 mois, il revient à Paris tenir son atelier. Décrété de proscription après le 18 fructidor (sept. 1797), il sera déporté à Cayenne en mars 1798, son journal supprimé, son atelier dévasté et ses biens vendus. Rappelé d'exil en mars 1800, de retour à Paris avant mai 1802, il remonte une librairie qui végète. Se met à travailler comme mouchard de la police secrète impériale à partir d'août 1805 et sert d'appât aux agents royalistes à Paris. En faillite en déc. 1806

Note publique d'information : 
En 1807, se retire officiellement de la librairie pour entrer au secrétariat général de la préf. de police ; de mars à juillet 1808 est envoyé à Londres auprès du futur Louis XVIII et se fait passer pour l'émissaire du Comité royaliste à Paris. À partir de 1810, suspect de double jeu, il est surveillé par la police impériale ; emprisonné en juillet 1813 et radié de l'administration. Libéré le 1er avril 1814, sera, à la 2de Restauration, traduit en justice. Auteur à cette occasion d'un "Exposé" de sa conduite, il est condamné le 24 mai 1816 comme "escroc et calomniateur" à 5 ans de prison. Se réfugie à Genève ; y exerce jusqu'à sa mort comme brocheur chez sa soeur

Note publique d'information : 
Vers 1790-1792, travaille en association avec Claude-François Maradan

Note publique d'information : 
Genève : 1780-1782

Note publique d'information : 
Paris : 1789-1798 ; 1802-1807 ; (Hôtel de (ou : Maison) Châteauvieux,) Rue (Saint-) André-des-Arts (, n° 41) ; Rue de Tournon (, n° 1133, hôtel Brancas ; n° 6 ; n° 7)

Identifiants externes

Identifiant VIAF : http://viaf.org/viaf/46820420
Identifiant ISNI : 0000000049265158

Source

Almanach du commerce, an VI. Almanach du commerce, an XI. Debray. Manuel de la librairie, 1807. Quérard : le dit à tort né vers 1765. Michaud : idem. Delalain, Paris, 1789-1813. DHB. Lenotre. Kleinschmidt : date de mort erronée 1819. Tulard, Fayard, Fierro. Hesse, 1789-1810

... Références liées : ...