Schets van het notariaat in het oude Egypte / D. Cohen, Amsterdam, 1955
Information trouvée : Université d'Amsterdam
Wikipedia, 2021-04-13
Information trouvée : David Cohen (né le 31 décembre 1882 à Deventer, mort le 3 septembre 1967 à Amsterdam)
est un sioniste néerlandais qui fut historien de l'Antiquité et papyrologue ; il fut
aussi président du Joodse Raad aux Pays-Bas à l'époque du IIIe Reich. Fils d'un courtier
juif, Herman Cohen, et de son épouse, née Rebecca van Essen, il fit sa scolarité dans
sa ville natale puis, après avoir obtenu son Abitur, il étudia la littérature classique
à Leyde, Leipzig et Göttingen. À partir de 1910, il fut professeur et plus tard directeur
au Nederlandsch Lyceum de La Haye. Entre-temps, en 1912, il obtint son doctorat dont
la thèse avait pour titre : « De magistratibus Aegyptiis externas Lagidarum regni
provincias administrantibus: specimen litterarium inaugurale ». Comme professeur libre,
il enseigna à partir de 1922 l'histoire de l'hellénisme à Groningue et fit en 1923
une conférence sur « la papyrologie grecque et son importance pour modifier et améliorer
nos connaissances en histoire ancienne. » En 1924, il fut reçu professeur dans cette
université et prononça à cette occasion un discours sur l'universalisme et le particularisme
au début de l'époque hellénistique. En 1926, il fut nommé professeur d'histoire ancienne
à l'Université d'Amsterdam où, après une interruption due à la guerre, il resta jusqu'à
sa retraite, en 1953. Il était considéré comme un spécialiste de la papyrologie. n
1904, il s'engagea dans le mouvement sioniste et fut un des leaders de la Fédération
juive de la jeunesse et de l'association des étudiants sionistes. Au cours de la Première
Guerre mondiale, il soutint les juifs qui quittaient l'Allemagne et fut secrétaire
du Comité pour les réfugiés. Il devint membre du Conseil juif à La Haye et Amsterdam.
En 1933, il devint président de la sous-commission aux réfugiés du comité, dont il
était à l'origine, pour les affaires juives particulières, où il fit la connaissance
d'Abraham Asscher et il appartint à partir de 1934 au Comité permanent des communautés
ashkénazes. Après l'occupation des Pays-Bas par l'Allemagne, il fut un des cofondateurs
d'un Comité juif de coordination. Il se consacra surtout aux affaires humanitaires
et également au niveau international. Avec d'autres membres du Joodse Raad, Cohen,
qui était un des derniers Juifs restés aux Pays-Bas, fut déporté le 23 septembre 1943
au camp de concentration de Theresienstadt, après un passage au camp de Westerbork
(camp de regroupement et de transit). Membre du Conseil des anciens à partir de septembre
1944, il survécut à Theresienstadt jusqu'à la libération en mai 1945. Pour collaboration
avec l'occupant allemand, il fut arrêté à son retour aux Pays-Bas et une enquête fut
lancée contre lui. Elle fut suivie d'un non-lieu, mais en 1947 un procès devant un
tribunal d'honneur juif le reconnut coupable de collaboration. Cohen, qui avait défendu
son action pendant l'Occupation, fut interdit d'exercer des fonctions dans des organismes
juifs. L'annulation de sa condamnation au civil, en 1950, lui rendit sa chaire de
professeur à Amsterdam. Cohen, qui s'était retiré de la vie communautaire juive, publia
en 1955 ses Mémoires sous le titre Réfugié et Vagabond