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Avatars d'opéras, pratiques de la parodie et circulation des airs chantés sur la scène des théâtres parisiens (1672-1745)

Variantes de point d'accès

Avatars d'opéras, parodies et circulation des airs chantés sur les scènes parisiennes
[Notice de regroupement]
"Avatars" of the Opera. A study on the practices of the pparody and the circulation of opera songs in Parisian Theatres
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2009

Notes

Note publique d'information : 
Dès la naissance de l'opéra français, la parodie investit la scène de tous les théâtres parisiens. En dépit de la politique des privilèges, les théâtres sont loin d'être étanches les uns aux autres. Paradoxalement, c'est même le priviège écrasant de Lully qui provoque l'éclosion des premières parodies. En tant qu'échos du du spectateur, les parodies sont un indice de la popularité des airs et des oeuvres, et un révélateur privilégié de la représentation du spectacle lyrique. Plus qu'une création artistique, la parodie est avant tout un exercice de style qui obéit à une logique commerciale. De nature dialogique et polyphonique, elle s'inscrit dans l'horizon d'attente de son public et en retour s'enrichit des réactions de celui-ci, jouant ainsi son rôle de critique théâtrale à l'heure où celle-ci en est encore à ses premiers balbutiements. L'étude de la réception des opéras à travers leur prisme parodique dessine donc une histoire de goût. L'air de divertissement, facilement mémorisable, s'échappe lui aussi de son contexte originel pour devenir fredon. La parodie musicale, par-delà sa dimension ludique, ouvre la voie à des questions esthétiques fondamentales, comme celle de la relativité du lien entre le texte et la musique. La parodie, par-delà la diversité de ses pratiques, est un phénomène socioculturel emblématique d'une culture circulaire dans laquelle les échanges entre les théâtres, entre la musique dite "savante" et la musique dite "populaire", sont nombreux et réciproques. L'air chanté, par sa plasticité et sa capacité à passer de bouche en bouche et de scène en scène, se révèle un facteur de porosité entre les frontières spatiales, génériques et sociales.

Note publique d'information : 
When French opera was born, parody took over all Parisian theatres. Despite the policy of privileges, Parisian theatres were in no way sealed off from each other. Paradoxically it was the overwhelming privilege granted to Luly That led to the devlopment of the first parodies. Parody, being echo from the audience, provides an excellent indication of the popularity of melodies and of the different works and reveals how lyrical performances were perceived by the public of the time. More than an artistic creation, parody was above all a stylistic exercise that was submitted to a commercial logic. Its nature being dialogical and polyphonic, parody responded to the expectations of its spectators and was in turn enhanced and altered by their reactions. It thereby functions as theatre criticism at a time when such criticism was still at its early stages. The study of the reception of operas through the prism of parody, thus outlines a cartography of taste. The 'air de divertissement", easy to remember, broke away from its original context to become vaudeville. Its light and playful dimension put aside, the musical parody paves the way for a reflection on fundamental questions of aesthetics, such as the relative character of the link between text and music. Well beyond the diversity of practices, parody is a socio-cultural phenomenon that is emblematic of a circular culture in which the exchanges between theatres, between so-called "erudite" music and "popular" music are numerous and reciprocal.the tune wich was sung, because of its malleability and its easy oral transmission not only from person to person but also from stage to stage, caused porosity between spatial generic and social frontiers.


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