Note publique d'information : En milieu rural, le bal populaire reste un haut lieu de la sociabilité. Face à la
concurrence des nouveaux répertoires et des discomobiles, il a su s'adapter dans une
période historique qui annoncera et entérinera le remaniement des rapports sociaux
à la campagne. Or, dans un mouvement qui verra également l'élargissement des espaces
de vie, l'essaimage de l'aire de sociabilité, la multi-territorialisation des références
sociales et spatiales, les danseurs continuent à mobiliser historiquement les mêmes
aires de pratique. C'est que l'intimité des relations qui s'y nouent et s'y reproduisent
ne saurait s'épanouir dans des cadres anonymes : le choix des lieux de bal ne relève
pas de l'arbitraire. A partir de ce paradoxe, cette recherche analyse les aires de
pratique dans leur fonction médiatrice dans leur fonction médiatrice des rapports
territoriaux. De cette dernière procède une méso-territorialité médiant des rapports
à l'Altérité qui ne s'inscrivent pas dans les oppositions classiques (dedans/dehors
; ici/ailleurs ; intérieur/extérieur), mais dans la complémentarité d'une dialectique
de l'intime et de l'extime. Quand l'intimité caractérise l'échelle des proximités
sociales et spatiales et définit ainsi une métro-territorialité, celle de l'extimité
résulte de l'extension historique des espaces de vie. Or, selon les terrains d'investigation,
la méso-territorialité ne régule pas les mêmes entités. Lorsque les méso-territorialités
des danseurs du Gers occidental et de la Haute-Vienne s'affirment dans leur capacité
à renforcer l'armature métro-territoriale, celles des gersois orientaux et des tarnais
valident davantage les termes d'une mise en cohérence et d'une homogénéisation de
l'étendue de leurs rérérences socio-spatiales. En dernier ressort, cette méso-territorialité
met ne lumière des éléments explicatifs d'un mouvement plus large de restructuration
des territoires ruraux.
Note publique d'information : In our countries, the dances still are a social must. In competition with different
musical styles and discomobiles, they are evoluating like never before, announcing
and ratifying the transformation of the relations to the country. Therefore this social
and territorial movement is opening up to other social spaces and territorial referencies
and to their geographical dispersal, the dancers still continue to mobilize the same
dancing-areas. It is because their private relationships couldn't exist, be reproduced
and blossom out anywhere : the choice of a location for a danse gathering couldn't
arbitrary. According to this paradox, this research analysis the dancing areas into
their mediating territorial fonction. As an original relationship to space and alterity,
this transitional territoriality isn't found on the classical opposition (inside/outside,
here/there, interior/exterior) but raises again a complementary between the private
and the ± secrecy α. When the privacy caracterise the social and spatial proximitu
scales, defining a matrix territoriality, the ± secrecy α results of the historical
extension of the life's spaces. Regarding to our study territories, the transitional
territoriality doesn't generate the same entities. In the Western part of Gers and
in Haute-Vienne, the dancers assert a capacity to reinforce a certain matrix territoriality.
In the Eastern part of Gers and in the Tarn, the social and spatial dancers' references
seems to be more homogeneous and coordinated. As a last resort, the transitional territoriality
brings to light some explaination's elements about a largeous movement of recomposition
of the rural territories.