Identifiant pérenne de la notice : 206027451
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : La production de l'acier par la filière électrique peut conduire à la présence d'éléments
résiduels métalliques, susceptible d'affecter les cinétiques de restauration/recristallisation,
et, par conséquent, les propriétés mécaniques finales. Aussi, nous sommes-nous intéressés
à l'influence du cuivre sur la recristallisation d'un acier sans interstitiels (if,
interstitial free) micro allié au titane. Nous avons montre que le cuivre décale les
cinétiques de recristallisation vers les plus hautes températures et modifie les textures
de recristallisation. En présence de 1% de cuivre, cette dernière est moins favorable
aux propriétés d'emboutissage. L’amplitude de ces modifications est fonction de la
teneur en cuivre et des traitements thermiques subis par le matériau. Les variations
de cinétiques et de texture ont été corrélées à l'état microstructural du cuivre et
à ses évolutions. L’état de précipitation a été caractérisé par DNPA avant déformation
a froid, et en fonction de la température pour différentes conditions de chauffage.
Par met, nous avons montre que la présence de précipités de cuivre modifie les structures
de déformation à froid, puis les cinétiques de restauration et de recristallisation.
Cette variation est associée a la force de freinage exercée tant pour la mobilité
des dislocations que des sous-joints. Au cours du chauffage, les précipités évoluent
et se remettent en solution solide, ce qui conduit à une diminution de la force de
freinage. Le calcul de l'évolution de cette dernière met en évidence que la restauration
et la recristallisation se produisent lorsque celle-ci chute. L’analyse de la formation
de la texture de recristallisation par EBSD a montré qu'elle se forme par un mécanisme
de germination orientée, avec ou sans cuivre. L’addition de cuivre modifie la cinétique
de germination et réduit la sélectivité d'orientation de la fibre. Nous avons également
calcule la force motrice associée aux contraintes du second ordre en utilisant un
modèle micromécanique (approche auto cohérente). Par ce calcul, nous obtenons la même
classification de force motrice en fonction de l'orientation des grains que celle
observée expérimentalement.