Identifiant pérenne de la notice : 209392428
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Cette thèse d'histoire repose sur une approche "structurale" (Pierre Bourdieu), autrement
nommée "sociogénétique" (Norbert Elias) ou encore "histoire sociale des idées" (Roger
Chartier). Elle entend par un retour réflexif sur les conditions historiques absolutiste
(dernier tiers du XVII le siècle) et révolutionnaire (1789-1799), analyser le système
de domination inédit, né de la société révolutionnée. Pour ce faire la démonstration
a été centrée sur un groupe restreint d'agents, qui ont tous activement participé
à la construction de l'État bureaucratique consulaire: Antoine Boulay (1761-1840),
Félix Bigot de Préameneu (1747-1825), Michel Regnaud (1762-1819), Claude Régnier (1746-1814),
Pierre-Louis Roederer (1754-1835). Cette thèse s'ouvrira sur l'étude du système de
valeurs et de pensée de ces agents, qui ont inventé la nouvelle organisation étatique.
Ils permettent de saisir les logiques cognitives du groupe dominant issu de la société
révolutionnée. Si l'ethos et la sociodicée de l'élite juridique bourgeoise structurent
l'existence en tant que classe nouvellement dominante de la bourgeoisie de Robe, ils
ne rendent pas compte des conditions objectives, historiques, de formation du groupe
robin. C'est pourquoi, la seconde partie de cette thèse se concentrera sur l'étude
des cadres sociaux et historiques au sein desquels les représentations collectives
de la bourgeoisie d'État consulaire se sont forgées. Elle est un préalable indispensable
au dévoilement des principes d'ordonnancement de l'État bureaucratique, lui-même indissociable
du système de domination symbolique consulaire. Ils sont tous deux les produits de
conditions historiques objectives, celles des luttes au sein du champ du pouvoir absolutiste,
puis du champ de forces révolutionnaires, tous deux producteurs de réalités sociales
façonnées par les nécessités structurales antérieures à leur institutionnalisation