Note publique d'information : Le terme de “calendrier” n’était pas utilise en Grèce antique pour décrire ni la notion
cyclique du terme vécu, ni le temps de la chronologie, comme c’est le cas du terme
contemporain. De plus, il n’y avait pas de document écrit attestant l’ensemble des
fêtes et des rites accomplis au sein de chaque communauté, durant l’année. Les documents
épigraphiques appelés jusqu’à nos jours « calendriers » fournissent des informations
partielles, souvent en relation avec des évènements administratifs et politiques spécifiques.
La description du temps religieux à caractère cyclique est liée en Grèce antique à
l’organisation du programme annuel des noms de mois et des cultes qui se produit de
façon individuelle. Chaque cité, ou chaque petite communauté, organisait son propre
programme annuel des mois et des cultes, qui recevait aussi des changements au cours
des siècles. L’étude des cas particuliers a montré qu’il y avait de plus des intercalations
arbitraires, les mois ne se nommant pas toujours d’après les fêtes, des équivalences
temporaires entre plusieurs communautés, les mêmes noms de mois ont été utilisés pour
signaler différents moments de l’année. Finalement, le matériel disponible suggère
l’existence des fêtes fixes et fêtes mobiles. La construction du temps chronique et
historique, et par conséquent la mémoire communautaire sur la fondation des cultes
des programmes annuels, est fabriqué dans le temps de la narration des récits des
poètes et des historiens grecs qui configurent, de nouveau à caractère individuel
et à plusieurs versions, les actes divins et héroïques qui se trouvent à l’origine
de la construction des programmes annuels des cultes ; ils donnent ainsi au présent
de la célébration des cultes un caractère commémoratif des actes du passé.
Note publique d'information : Ancient Greeks did not use the word “calendar” to describe their annual time of religious
celebrations or the time of chronology, as we use it today. They did not also have
written documents describing all the celebrations of the religious year. The documents
assigned as “calendars” by modern scholars contain scanty information associated most
of the time with specific political or other events. The construction and the description
of the annual program of month names and celebrations is in Ancient Greece a private
affair of every city and every small community. Religious annual time is full of individual
month names, rituals, intercalations, and we suspect also the existence of movable
feasts. The construction of the historical time and the memory of the communities
is also characterised by great individualism. It has been created into the narrative
time of various versions of poetic and historical activity describing the foundation
of present cults in the past by gods and heroes, who sign the beginning of history
for every city and community.