Identifiant pérenne de la notice : 211557145
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Le médecin généraliste est un acteur de soins primaires dont un des rôles principaux
est la coordination des soins. Pour mener à bien cette mission, il doit parfois faire
intervenir des confrères spécialistes pour une prise en charge globale du patient.
Le but de l’étude était de déterminer les critères choisis par le médecin généraliste
pour réaliser son carnet d’adresse. Dans un second temps nous voulions savoir comment
ils faisaient en pratique en fonction de son lieu d’exercice. Nous avons réalisé une
étude quantitative par des questionnaires envoyés par courrier postal ou électronique
auprès de médecins généralistes du Rhône et de l’Ardèche entre juin 2014 et janvier
2015. Cent dix-sept médecins généralistes ont répondu au questionnaire. La confiance
envers son confrère, la satisfaction des prises en charge antérieures et la compétence
technique sont les trois critères les plus importants pour les médecins généralistes.
Les pratiques les plus utilisées par les MG sont l’adressage vers un médecin spécialiste
dont les retours ont été satisfaisant et à qui il a déjà été adressé des patients
par le passé. Le CHU et l’hôpital public ne sont pas les choix préférentiels des MG
pour adresser leurs patients alors que le cabinet libéral ou la clinique sont utilisés
dans la majeure partie du temps. Notre étude a permis de mettre en évidence que la
confiance envers son confrère était la pierre angulaire de la prise en charge globale
du patient. L’évaluation de la compétence technique, pour les généralistes, est en
cohérence avec une image subjective de cette capacité alors que l’environnement du
spécialiste est pourtant considéré aujourd’hui comme une garantie de cette compétence.
L’hôpital public et en particuliers le CHU a mauvaise réputation auprès des médecins
généralistes. Cet établissement ne correspondant pas à leurs attentes. Ce travail
a permis de mettre en évidence les attentes des médecins généralistes envers leurs
confrères. Elle est basée sur des critères subjectifs et moins sur des critères objectifs
comme tend à le demander le raisonnement scientifique. Les résultats de ce travail
pourraient aider les structures hospitalières à répondre aux critères des généralistes
dans l’intérêt des chacun et notamment du patient