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L'échelle de dépression de Hamilton, état des lieux auprès de médecins généralistes en Haute-Normandie

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2017

Notes

Note publique d'information : 
Objectifs : La dépression est habituellement considérée comme une pathologie fréquente et régulièrement prise en charge par le médecin généraliste. Des critères diagnostiques existent, ainsi que des échelles standardisées afin d’en apprécier la sévérité. L’Echelle de Dépression de Hamilton (HDRS) est fréquemment utilisée dans ce contexte. L’objectif de l’étude est d’établir un état des lieux concernant la connaissance et l’utilisation de cette échelle en région Haute-Normandie, et définir un éventuel impact sur la consultation. Matériel et méthodes : 79 médecins généralistes ont répondu à notre enquête sur l’Echelle de Dépression de Hamilton et 68 ont été inclus dans l’étude. Ceux-ci ont été contactés par courriel, et leurs réponses ont été récupérées à l’aide d’un questionnaire informatique. Résultats : 75% des médecins généralistes connaissent l’HDRS. La formation continue et les groupes de pairs comme sources de connaissance sur la dépression semblent être des déterminants de sa connaissance. Ne pas connaître l’HDRS est un déterminant fort de n’utiliser aucune échelle d’évaluation de la dépression (p<0.01). Elle est utilisée par 63% des médecins qui la connaissent. Son utilisation est favorisée par l’informatisation du cabinet. Les médecins utilisant l’HDRS la trouvent utile, les médecins ne l’utilisant pas la trouvent inutile (p<0.01). Ses points forts sont la reproductibilité et la faisabilité ; ses points faibles sont la durée de réalisation et le nombre élevé de questions. La durée de réalisation de l’HDRS est de 15 minutes en moyenne. Sa réalisation n’impacte pas le temps moyen de consultation pour le motif de dépression qui est de 25 minutes. Il existe une association entre l’utilisation de critères diagnostiques et l’utilisation de l’HDRS pour l’appréciation de la sévérité. La réalisation de l’HDRS n’impacte pas la fréquence des prescriptions médicamenteuses. Les médecins ont un avis partagé sur sa cotation spécifique ALQP003, et la majorité ne la cotent que rarement ou jamais. Conclusion : Cette enquête a permis de recueillir de nombreuses informations sur la connaissance et l’utilisation de l’HDRS. Les médecins généralistes gardent une opinion partagée sur la réalisation d’échelles standardisées, souvent perçues comme inutiles et impactant négativement la relation médecin-malade.


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