Note publique d'information : Les textes réunis dans cet ouvrage parlent tous d’espaces en partages et en transactions.
Vivre dans un espace suppose de partager cet espace avec d’autres, d’y inscrire des
capacités d’agir en faisant avec l’espace de chacun, en subissant les contraintes
inhérentes à la présence des autres. Le partage peut aussi bien être la division que
l’avoir en commun. Quant à la transaction, elle est opération commerciale aussi bien
qu’accord, résultat de concessions et d’arrangements, de tractations, à moins qu’elle
ne soit imposition d’autorité comme peut l’être la transaction juridique. Le partage
comme la transaction supposent réciprocité. Ils sont action en ce sens où, selon Hannah
Arendt, l’action correspond à la condition humaine de la pluralité. Ces textes ont
été regroupés en quatre parties thématiques. La première porte sur les mobilités résidentielles
ou quotidiennes et permet de creuser la notion de capital spatial. La deuxième réunit
des textes qui traitent de la mobilisation de la ressource territoriale et de l’investissement
des lieux par des individus ou des entreprises en mouvement. Avec la troisième, nous
passons de la négociation au conflit territorial. Enfin, la quatrième traite des marqueurs
spatiaux, entre visibilité mise en avant des étudiants rennais, visibilité occultée
des SDF à Bordeaux, visibilité pour soi des pieds-noirs et visibilité niée des descendants
d’esclaves à Tananarive. Ce livre est l’un des trois ouvrages issus du colloque de
Rennes, Espaces et sociétés aujourd’hui, tous publiés dans la collection « Géographie
sociale » des PUR [Source : site de l'éditeur