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Notice de type Notice de regroupement

Point d'accès autorisé

État des lieux des modalités de dépistage et d'orientation des femmes présentant des conduites addictives pendant la grossesse dans la région Hauts-de-France

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2016

Notes

Note publique d'information : 
Objectif : évaluer les connaissances des professionnels de santé vis-à-vis des modalités de dépistage, d’information et d’orientation des femmes enceintes présentant une ou plusieurs addictions. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude descriptive à partir de questionnaire distribués aux professionnels de santé effectuant des consultations prénatales dans la région Hauts-de-France sur la période du 23 mai 2016 au 5 août 2016. Résultats : nous avons analysé 124 questionnaires. Les résultats ont montré que 86 % des professionnels effectuent un repérage systématique des conduites addictives, mais seulement 37 % d’entre eux recherchent l’usage d’opiacés, de cocaïne ou de drogues synthétiques et 24 % d’entre eux recherchent la prise de médicaments psychotropes. 59 % des professionnels expriment une réticence à interroger leurs patientes sur les addictions et cela car la question est difficile à aborder en fonction de l’addiction à 81 %. Seulement 10 % des professionnels effectuent un dépistage sur la présence de signes d’appels de consommation. En ce qui concerne l’information donnée aux femmes enceinte concernant les conduites addictives, 60 % des professionnels informent systématiquement leurs patientes. Les outils de repérage tels que le repérage précoce et l’intervention brève sont connus par 26 % des professionnels et seulement 5 % le pratiquent. Pour la prise en charge, une grande majorité des professionnels interrogés (81 %) adressent les patientes présentant des conduites addictives à des professionnels spécialisés (notamment ELSA, CSAPA). Enfin, 40 % des professionnels déclarent avoir reçu une formation sur les conduites addictives et la grossesse. Conclusion : cette étude montre donc que les professionnels dépistent majoritairement les consommations de tabac et d’alcool car ils estiment que la recherche des autres produits peut être difficile à aborder. De plus, les professionnels n’informent pas assez les patientes sur les conduites addictives et la grossesse et ne sont pas assez formés sur le thème. Cependant, la prise en charge est conforme aux recommandations actuelles.


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