paprika.idref.fr paprika.idref.fr data.idref.fr data.idref.fr Documentation Documentation
Identifiant pérenne de la notice : 213405237Copier cet identifiant (PPN)
Notice de type Notice de regroupement

Point d'accès autorisé

Étude hydrogéologique du bassin de la source de l'Areuse (Jura neuchâtelois)

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  1972

Notes

Note publique d'information : 
La source de l'Areuse est la résurgence karstique la plus volumineuse du bassin de l'Areuse. Son bassin versant hydrogéologique, relativement bien délimité grâce à la structure géologique, est constitué par deux synclinaux qui se relaient et qui sont affectés par une montée axiale à chacune de leurs extrémités. Les terrains aquifères sont les calcaires du Malm, épais de 350 m env. ; ils reposent sur les marnes de l'Argovien qui forment le mur imperméable du réservoir. La superficie du bassin versant est de 130 km env. ; alt. moyenne : 1115 m ; alt. de la source : 793 m, précipitation annuelle moyenne : 1500 mm env. ; débit annuel moyen de la source : 4.68 m3/s (période 1959-1969). Un comité d'étude s'est constitué dans le but d'examiner la possibilité de mettre en valeur la force hydraulique des eaux souterraines de ce bassin, et d'utiliser ces réserves en eau souterraines pour régulariser le débit de l'Areuse. Pour répondre aux questions posées par ce projet, un dispositif d'observation a été installé pendant une période de 10 ans (1959-1969). Il comprenait des stations météorologiques et pluviométriques, un réseau d'observation de la neige, un limnigraphe à la source, où la température et le chimisme de l'eau ont été mesurés de façon régulière ; l'eau souterraine a été observée grâce à cinq forages profonds (de 75 à 450 m) fonctionnant comme piézomètres et équipés de limnigraphes. Grâce à la densité du dispositif d'observation hydro-métérologique, les facteurs du bilan hydrologique (notamment : précipitations, réserve nivale, évapotranspiration potentielle et réelle) ont été étudiés d'une façon relativement appronfondie. L'étude de la distribution et du mouvement naturel de l'eau souterraine a consisté à reconstruire le système d'écoulement souterrain tel que TOTH (1963) l'a défini. La démarche fait appel à des hypothèses qui conduisent à la représentation très simplifiée de la réalité ; en particulier, on est conduit faute de données à admettre que la perméabilité de l'aquifère est homogène et isotrope. Cette représentation permet néanmoins de répondre, en terme de probabilité, aux questions d'hydrogéologie appliquée qui sont à la base de l'étude ; elle est concrétisée par la réalisation d'un modèle (modèle analogique électrique résistif-capacitif). Les mesures réalisées sur le modèle montrent que le coefficient de perméabilité de DARCY apparent du bassin dans son ensemble est environ 10 000 fois plus élevé que celui calculé à partir des essais de pompage dans les piézomètres ; cette différence est une conséquence de l'hétérogénéité de la perméabilité.[... ]


Notices d'autorité liées

... Références liées : ...