Identifiant pérenne de la notice : 213411601
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : La prise en charge de l'hépatite C chronique représente un véritable enjeu de santé
publique en France. La recherche sur le VHC a permis la découverte de nouvelles molécules
très prometteuses : les antiviraux à action directe (AAD) de l'hépatite C. Les premiers
AAD ont été commercialisés en 2011 et présentaient une tolérance médiocre. Depuis
2014, de nouvelles générations d'AAD ont progressivement été commercialisées sur le
marché français. Les études cliniques ont prouvé leur efficacité, avec des taux de
réponses virologiques soutenues de plus de 90% pour des schémas thérapeutiques sans
interféron, voire sans ribavirine. Les études cliniques des AAD disponibles en France
actuellement, décrivent une bonne tolérance générale, que l'on retrouve dans les études
en «vie réelle». Depuis l'arrivée de ces nouvelles molécules, des alertes ont été
publiées, rapportant des évènements indésirables chez des populations particulières,
comme par exemple, les patients cirrhotiques décompensées ou non, traités par amiodarone
ou présentant des troubles du rythme. Ces déclarations ont entraîné des modifications
des résumés des caractéristiques des produits post-AMM. Le faible recul dont nous
disposons depuis l'arrivée de ces nouveaux AAD et les différentes publications scientifiques
parues depuis, nous ont incité à réaliser une étude prospective, observationnelle
et mono-centrique dont l'objectif est d'identifier les effets indésirables apparaissant
au cours d'un traitement par AAD et de mesurer leur incidence. Au cours des entretiens
pharmaceutiques réalisés dans le cadre de la rétrocession des antiviraux, l'équipe
pharmaceutique interroge les patients sur les différents effets indésirables qui ont
pu apparaitre au cours de leur traitement par les AAD. Les patients sont suivis pendant
toute la durée de leur traitement. Les résultats préliminaires de l'étude sur 32 patients
corroborent les résultats des études cliniques et en « vie réelle» des AAD. L'étude
sera poursuivie pour atteindre un total de 100 patients inclus. L'intégralité des
résultats de l'étude pourra nous permettre d'approfondir nos connaissances sur ces
nouveaux médicaments et de mettre en évidence les effets indésirables spécifiques
à chaque schéma thérapeutique. L'évaluation des facteurs prédictifs de survenue de
ces effets indésirables pourrait nous permettre d'identifier des populations à risque
et ainsi de mettre en place une prise en charge adaptée