Note publique d'information : Qui évoque la magie, c'est-à-dire l'ensemble des pratiques qui visent à perturber
l'ordre naturel des choses à bien ou à mal, ne peut manquer de faire référence au
praticien. Les sources byzantines issues des rangs chrétiens, normatifs, s'opposent
par principe au mage, être démoniaque. Elles ne lui donnent pas la parole et elles
ont mis en place ce que l'on pourrait appeler « la figure magique », c'est-à-dire
une représentation du praticien. Les incarnations de cette figure sont diverses, bien
que les traits en soient constants. De même, l'utilisation des figures varie aussi
bien d'une source à l'autre que d'un contexte à un autre. La période qui s'étend du
VIIIe à la fin du XIe siècle recèle beaucoup de ces figures, surtout pendant l'iconoclasme.
Les activités du mage sont variées, issues de la vision des origines angéliques de
la magie elle-même. Ses savoirs sont un don, transmissible voire contaminant. Les
figures magiques sont aussi celles du pouvoir compromis et souillé. La remise en ordre
du monde bouleversé par le mage passe par l'intervention d'une autre figure atypique,
le saint. Se convertir ou mourir, telles sont les deux issues possibles pour la figure
magique, forcément vaincue.
Note publique d'information : Magic, that is practices whose aim is to disturb the natural order and the balance
of the world in a good or evil purpose, refers unquestionably to the magician himself.
Born into a Christian environment, the-Byzantine sources from the VIIIth till the
end of the XIth century clash, on the principle, with the practitioner, seen as a
diabolical being. The sources have set up what can be called a "magical figure", a
representation of who practices magic. The incarnations of this figure are different,
even if the general features are constantly the same. The way they are used is various
from one source to another and from one context to another as weil. The Iconoclasm
is particularly riddled with magical figures. The large range of activities attributed
to the magician cornes from the vision of the angelical origins of magic. The magical
knowledge is a gift the magician receives and passes on to others, contaminating them.
The figures of that time are also those of an imperial compromised, polluted power.
The saint is another particular figure putting in order aIl the magical and diabolical
disorders. Converting or death are the exits for the magician, inevitably defeated.