Identifiant pérenne de la notice : 213924005
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : L'influence de la ville sur la météorologie locale n'est plus à démontrer. Divers
processus sont responsables des modifications des conditions radiati ves et aérodynamiques
de la basse atmosphère. Afin de modéliser les interactions entre la structure de la
ville et les caractéristiques du climat urbain à fine échelle, il est nécessaire de
connaître de manière détaillée la structure du tissu urbain. Cette étude met en place
une méthodologie permettant de définir et de délimiter dans une ville européenne des
quartiers dont les caractéristiques physiques (morphologie des bâtiments et modes
d'occupation du sol) ont des influences spécifiques sur le climat urbain. Cette méthodologie
est testée sur Marseille, site de la campagne de mesure ESCOMPTE pendant l'été 2001.
La base de données topographiques (BDTopo) de l'IGN donne une information sur la volumétrie
des bâtiments et les modes d'occupation du sol (MOS). Le logiciel DFMap a été développé
afin de transposer les informations vectorielles de la BDTopo sur une grille dont
les cellules mesurent 200 m * 200 m. Un SIG est construit à partir des résultats fournis
par DFMap ; il permet de décrire la morphologie des bâtiments et leur répartition
dans l'espace et de calculer les densités des MOS et des paramètres aérodynamiques
(rugosités). La méthode statistique de classification automatique des nuées dynamiques
est utilisée pour découper la zone d'étude en classes (7 pour l'agglomération de Marseille).
L'étude a ensuite été centrée sur le tissu urbain de Marseille, divisé en 6 puis 9
classes de quartiers. La BDTopo ne fournissant pas une information surfacique complète,
des corrections de l'estimation des surfaces de chaque MOS ont été déterminées afin
d'obtenir une couverture à 100 % de la surface,. La méthodologie mise en place a été
validée sur la ville de Nantes, puis des applications ont été réalisées à partir des
mesures de la campagne ESCOMPTE. Une première relation a été calculée entre les caractéristiques
des différents quartiers et des mesures de températures et d'humidité de 20 capteurs
par plusieurs régressions linéaires. Il est apparu alors difficile de séparer l'influence
de la mer et de la météorologie locale de l'influence réelle de la ville sur les conditions
de la basse atmosphère. Des mesures de températures de brillance ont alors été analysées
et permettent de mettre en évidence de notables différences de température de brillance'entre
les différéntsquartiers.