Identifiant pérenne de la notice : 214113477
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : L’apparition de résistances aux anthelminthiques (AH) chez les bovins, l’entrave au
développement de l’immunité chez les jeunes par des conduites de traitements ultra-protectrices,
des impacts négatifs pouvant être provoqués par les traitements AH sur la microfaune
prairiale amènent à réfléchir et à évoluer sur les pratiques de contrôles des strongles
gastro-intestinaux (SGI) chez les bovins. Dans ce contexte, des approches de traitements
AH raisonnés, c’est-à-dire ciblés sur une période à risque et ciblés sur les animaux
les plus parasités et/ou souffrant le plus du parasitisme, ont été développées. Cependant,
qu’en est-il de l’acceptabilité et de l’applicabilité de ces nouvelles approches sur
le terrain par les vétérinaires ? Pour répondre à cette question, nous avons conduit
une enquête qualitative auprès de 13 vétérinaires. Le fait que le parasitisme ne soit
pas considéré comme une priorité en élevage notamment à cause de l’impact économique
jugé maîtrisé avec les AH, la difficulté à sensibiliser l’éleveur et à se faire rémunérer
le conseil sont autant de freins au développement du conseil sur les SGI. A l’inverse
les outils d’aide à la décision sont plutôt des aides au conseil, toutefois, il est
nécessaire de développer et de valider des outils efficaces (crédibilité, praticité,
accessibilité). Pour ces raisons, bien que les approches de traitements AH raisonnées
soient jugées pertinentes par les vétérinaires, elles sont encore peu utilisées sur
le terrain particulièrement sur les génisses.