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Notice de type Notice de regroupement

Point d'accès autorisé

L'abord du poids en consultation de médecine générale avec un patient adulte, à partir d’une observation des consultations

Variante de point d'accès

Bringing up the weight topic with adults outpatients in general practice, an observational study
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2013

Notes

Note publique d'information : 
L’HAS recommande une pesée systématique des patients adultes sans que son intérêt n’ait été démontré (accord d’expert). La stigmatisation des patients en surpoids les freine pour aborder le sujet. Les médecins doutent de l’efficacité d’une prise en charge du surpoids. Il existe donc un hiatus entre le vécu social du poids, les recommandations de l’HAS et les difficultés d’abord tant pour les médecins que pour les patients. OBJECTIF : Explorer comment est abordé le poids en consultation de médecine générale. METHODE : Méthode qualitative avec observation directe des consultations réalisée par des étudiants en médecine. Une grille d’observation standardisée prétestée permettait de recueillir une description des patients adultes (IMC, motif de consultation…), des médecins (balance, modalités d’installation…) et les phrases prononcées lors de l’abord du poids et de la pesée, avec les réactions des patients. L’analyse a été univariée puis multivariée sur les données chiffrées, et inductive (théorisation ancrée) sur les verbatim, par la méthode de la table longue. Travail réalisé en parallèle avec des entretiens sur le vécu des patients de l’abord du poids à l’issue des consultations (thèse de C.Pons). RESULTATS : 187 consultations ont été observées. Le poids a été abordé lors de 72 consultations (38,2%), par une discussion et/ou une pesée. Les médecins étaient majoritairement à l’initiative de l’abord du poids. La fréquence d’abord selon les médecins variait de 13,6% à 80% des consultations observées. Les patients dont le poids était abordé étaient plus âgés, plus en surcharge pondérale, avaient plus d’antécédents cardiovasculaires ou endocriniens et consultaient plus pour un suivi chronique (p<0,05). La demande de pesée par le médecin était très directive et semblait parfois mal vécue. La discussion seule semblait provoquer une réflexion sur un possible changement de comportement. Les entretiens de patients retrouvaient que l’abord du poids semblait majoritairement bien vécu par les patients, facilité par la relation de confiance avec le médecin. Quand il y avait une souffrance, elle n’était pas toujours exprimée. CONCLUSION : A l’issue de ces deux travaux plusieurs hypothèses peuvent être formulées. Lorsque le médecin maîtrise les outils de communication facilitant l’expression libre du patient sur son poids, cela semble permettre l’expression d’une souffrance et initier une réflexion sur un changement de comportement. Il existe une variabilité de pratiques des médecins qui pourrait être étudiée par des focus groupes.

Note publique d'information : 
BACKGROUND: HAS (French health authority) recommends a systematic weighing of adults without any evidence based (expert agreement). Overweight patients feel stigmatized and are reluctant to talk about weight. Physicians wonder the efficiency of overweight management. There is a gap between weight social pressure, HAS’ recommendations and the reluctance of physicians and patients to talk about weight. OBJECTIVE: To define how the weight topic is initiated in general practice. METHODS: Qualitative study with direct observation of outpatient visits by medical students. A standardized observation grid allowed collecting a description of adult patients, physicians, the first sentences delivered during weight talking and weighing, and patients’ feedback. The analysis was univariate and multivariate on statistical data, and inductive (grounded theory) on verbatim. Work carried out in parallel with semi structured interview of patients after visits, about their experience during the weight talk and/or weighing (C.Pons’ thesis). RESULTS: Weight topic occurred in 72 visits (38.2%) of the 187 consultations, with a discussion and/or weighing. Physicians initiated the majority of the weight discussion and weighing. Frequency of bringing up weight topic varies among physicians (from 13.6% to 80% of observed visits). Weight topic occurred with older patients, more overweight, with more cardiovascular and endocrine history and who consulted more for a chronic follow-up (p < .05). Demands of weighing by physicians were very directive and sometimes seemed to get patients uncomfortable. The only discussion about weight seemed to provoke a reflection on a possible change of behavior. Patients’ interviews found that the weight toping during visits seemed mostly well experienced by patients, facilitated by the trust relationship with the physician. When there was suffering, it was not always expressed. CONCLUSION: From these two studies, several hypotheses can be enunciated. When the physician masters communication techniques that facilitate free speaking of patients about their weight, it appears allowing expression of a pain and starting a reflection about a possible change of behavior. Many various physicians’ practices could be studied by focus groups.


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