Note publique d'information : Les pays de l'Afrique subsaharienne connaissent depuis trois décennies une aide internationale
massive : - celle du système des Nations-Unies, à travers le p.n.u.d. et les institutions
de Bretton Woods, - celle de la c.e.e., par le biais du f.e.d. et de la b.e.i.. Mais
paradoxalement, leur situation économique et financière ne cesse de se dégrader. D'où
vient cette notion d'aide ? Quel est son contenu, son fondement et son évolution dans
la pensée juridique et économique ? L'aide bilatérale "liée" est récusée au profit
de l'aide multilatérale dite "désintéressée" ; mais, existe-t-il une différence fondamentale
entre ces deux formes d'aide, quant à leurs buts? L'aide internationale tend à se
pérenniser, sans pour autant avoir un impact positif sur le développement des pays
bénéficiaires. Les pays de l'Afrique subsaharienne attendront-ils toujours l'aide
pour faire face à leur développement ? Ou devront-ils, au contraire, promouvoir celui-ci
de l'intérieur, en changeant les structures politiques, économiques, sociales, héritages
d'un passé révolu, pour tendre vers une auto-promotion de leurs populations ? Telle
est la question fondamentale pour l'avenir.
Note publique d'information : The sub-Saharan African countries have been receiving for more than three decades
massive international aid: - from the united nations system, through u.n.d.p. and
Bretton Woods institutions - from the e.e.c., through e.d.f. and e.b.i. but paradoxically,
their economic and financial situation goes on deteriorating what's the origin of
that concept of aid ? What are its content, its foundation its evolution in juridical
and economic thinking? The bilateral aid is opposed in favour of the "disinterested"
multilateral aid. But, is there any fundamental difference between both forms of aid
as regards their aims? International aid tends to perpetuate, and this without having
a positive impact on the development of the beneficiary countries. Will the sub-Saharan
African countries still rely on aid to cope with their development? Or should they
promote, on the contrary, their development from inside by changing the political,
economic, social structures that they have inherited from a bygone past, toward self-promotion?
That's the fondamental question for the future.