Note publique d'information : Les Traumatisés Crâniens Graves (TCG), victimes le plus souvent d’accidents de la
voie publique, sont des adultes jeunes. Ils présentent des troubles cognitifs, psychopathologiques
et, pour certains d’entre eux, des Etats de Stress Post-Traumatiques (peu connus dans
la littérature). Ces troubles sont probablement d’origine multifactorielle (lésionnels,
réactionnels, liés à la personnalité antérieure…). Nous avons tenté d’apporter des
éléments de compréhension en faisant appel à différents modèles : Stress, Psychologie
de la Santé ; au concept de traumatisme psychique et à la notion de résilience. Il
s’agit d’une étude comparative entre un groupe de TCG et deux groupes contrôles (polytraumatisés,
blessés légers). Certains sujets sont mieux adaptés que d’autres au traumatisme, ceci
dans les trois groups d’étude. Des facteurs protecteurs en rendent compte (facteurs
d’ajustement individuels et environnementaux), de même des facteurs de vulnérabilité
sont mis en évidence. Des retombées thérapeutiques sont envisageables à partir des
données de cette étude. En effet, après évaluation de ces différents facteurs, il
serait possible d’instaurer, pour chaque individu, une prise en charge psychologique
spécifique, en tenant compte de ses facteurs de vulnérabilité éventuels et surtout,
en s’étayant sur ses ressources personnelles.
Note publique d'information : The sufferers of Severe Brain Injury (SBI), most of them victims of road accidents,
were young adults. They exhibited cognitive and psychopathological disorders and,
in some cases, Post-Traumatic Stress Disorders (little known in the literature). These
disorders were probably due to a variety of factors (lesions, reactions, factors associated
with subjects’ earlier personalities etc.). We have attempted to contribute to the
understanding of such patients by examining a number of different models : Stress,
Health Psychology, the concept of psychic trauma and the idea of resilience. This
study compared an (SBI) group with two control groups (multiple traumas, slight injuries).
Some of the subjects adapted better to their trauma in all three groups involved in
the study. This can be accounted for by protective factors (individual and environmental
adjustment factors), while vulnerability factors were also observed. The data revealed
by this study may have therapeutic consequences. In effect, following an evaluation
of the different factors, it should be possible to design a specific psychological
care program tailored to each individual as a function of his or her vulnerability
factors (if present) and, most importantly, on the basis of his or her personal resources.