Identifiant pérenne de la notice : 223459909
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Malgré une nette régression dans la plupart des pays industrialisés, la tuberculose
reste une maladie infectieuse toujours d’actualité, pour laquelle la maîtrise des
risques de contamination passe nécessairement par le contrôle du portage animal. Les
différentes espèces de mycobactéries responsables de la tuberculose, sont capables
d’infecter les espèces sauvages, chez lesquelles la pathogénie, la réceptivité et
les réponses immunitaires sont très variées. Face aux moyens actuellement limités,
pour le dépistage ante-mortem d’une infection de tuberculose chez la faune sauvage
captive, le test de l’interféron gamma offre de nouvelles perspectives. Basé sur l’exploration
de l’immunité cellulaire par dosage in vitro de l’interféron gamma, ce test est rapide
et facile à mettre en place sur le terrain notamment pour les espèces sauvages. Certains
freins à son utilisation subsistent tout de même notamment l’absence de contrôle positif
validant l’immunocomptétence des cellules de l’échantillon. La présente étude, réalisée
à partir d'un échantillonnage de 53 individus de 19 espèces sauvages différentes du
Parc zoologique de Paris, a montré la possible utilisation de la Concanavaline A pour
ce contrôle chez 7 des espèces testées (4 Bovidés, 1 Giraffidés et 2 Primates non
humains). Enfin, bien que les trousses de dosage ELISA commercialisées à ce jour,
permettent la détection d’interféron gamma d’un grand nombre d’espèces (l'interféron
gamma de 14 espèces sur 19 testées a pu être détecté au cours de cette étude), l’incapacité
à utiliser ce test chez certaines espèces sauvages, pour lesquelles l’interféron gamma
ne peut être reconnu, demeure encore.