Identifiant pérenne de la notice : 229080219
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Introduction : Après avoir fait ses preuves dans les services de réanimation au cours
des années 90, la ventilation non invasive (VNI) a commencé progressivement à être
utilisée dans les services d’urgence au cours des années 2000 avec une grande variabilité
qui a motivée la conférence de consensus de 2006. Méthode : Cette étude rétrospective
porte sur la pratique de la VNI dans l’insuffisance respiratoire hypercapnique au
sein du Service Régional d’Accueil des Urgences (SRAU) du CHU de DIJON incluant 135
patients du 15/09/2013 au 01/05/2015. Résultats : Nous avons constaté en sortie une
amélioration du pH (7.34 contre 7.26 ;(p<0.0001)) et de la PaCO2 (57.1 mmHg contre
67.2 mmHg ; (p<0.0001)). 51% des patients ont été orientés vers un service de médecine
conventionnel accompagné d’un taux de sevrage de 90% avec une présence aux urgences
12.4 heures de médiane contre seulement 6.7 heures (p<0.0001) pour les patients orientés
vers un service de soins continus. Pour ceux-là la gazométrie d’entrée était plus
grave avec un pH de 7,24 contre 7,29 (p=0,0004) et une PaCO2 à 69,6 contre 61,2 (p=0,0002).
L’utilisation de la VNI dans les situations de limitation thérapeutique représentait
21% de l’effectif total (29 patients) avec un taux de survie en sortie d’hospitalisation
de 41% (12 patients). Conclusion : la VNI est entrée dans l’arsenal thérapeutique
du SAU du CHU de DIJON dans le traitement de l’IRA hypercapnique permettant de soulager
les services de soins continus. Ce qui pourrait encore être amélioré par une meilleure
formation systématique instruite par une équipe de référence au sein des urgences
renforcée par la rédaction d’un protocole.