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Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Le nombre d'épisodes reproducteurs au cours de l'existence d'un organisme constitue
un trait d'histoire de vie majeur. On distingue ainsi des espèces semélipares (une
seule reproduction et la mort de l'organisme), et d'autre itéropares (reproductions
répétées). La vipère aspic occupe une position intermédiaire avec une faible fréquence
de reproduction (tous les 2-4 ans) et une tendance marquée vers la seméliparité.
Chez cette espèce, des contraintes énergétiques et écologiques de la reproduction
(coûts) sont d'amplitude élevées et indépendantes de la fécondité. Nos travaux suggèrent
l'existence d'une relation directe entre la fréquence des reproduction et les contraintes
reproductrices et soutiennent donc l'hypothèse de Bull et Shine (1979). Notre idée
originale repose sur une connexion du modèle de Bull et Shine avec les stratégies
d'acquisition et d'allocation de l'énergie et notamment le stockage de réserves corporelles.
Nos résultats supportent largement l'existence d'une relation évolutive entre les
coûts indépendants de la fécondité, les systèmes à faible fréquences de reproductions
et les stratégies de capitalisation de l'énergie ("Capital-breeding"). Cette étude
apporte des éléments de réponses pertinents sur les conditions d'émergence des systèmes
de reproduction "extrêmes" et sur la transition évolutive vers la seméliparité.
Note publique d'information : The number of reproductive episodes is a major life history trait. A classical distinction
is made between semelparous (one reproductive event during the lifetime of the individual)
and iteroparous organisms (repeated reproductive events). The aspic viper occupies
an intermediate position while showing a low frequency of reproductions (one every
2-4 years) and a marked tendency toward semelparity. In this species the ecological
and energetic constraints of reproduction are high and independent of reproductive
effort and litter size. Our results indicate a close relationship between those reproductive
constraints and reproductive frequency and thereby, support the Bull and Shine (1979)
hypothesis. The original idea we developed relies on a connection between Bull and
Shine's model and the strategy of energy acquisition and allocation. Our work points
out a clear connection between fecundity-independent costs of reproduction, low frequency
of reproduction and capital breeding systems. This study brings original informations
about the condition favouring the emergence of "extreme" reproductive strategies and
the evolutionary transition toward semelparity.