Note publique d'information : L'HYDROCRAQUAGE DES CHARGES PETROLIERES EST UN DES PROCEDES DE CONVERSION DE L'INDUSTRIE
DU RAFFINAGE QUI, PAR SA GRANDE FLEXIBILITE, PERMET D'ORIENTER SA PRODUCTION EN FONCTION
DE LA DEMANDE DU MARCHE. IL PERMET D'OBTENIR AISEMENT LE PRODUIT RECHERCHE (ESSENCE,
GAZOLE, KEROSENE), MEME A PARTIR DE CHARGES REFRACTAIRES AU CRAQUAGE, COMME LES CHARGES
RICHES EN POLYAROMATIQUES. L'OBJECTIF DE CE TRAVAIL ETAIT D'ETUDIER LA TRANSFORMATION
DE DIFFERENTS TYPES D'HYDROCARBURES REPRESENTATIFS DES CHARGES A TRAITER (PARAFFINES,
NAPHTENES, AROMATIQUES) DANS DES CONDITIONS PROCHES DE CELLES UTILISEES DANS LES UNITES
INDUSTRIELLES (REACTEUR DYNAMIQUE SOUS PRESSION ELEVEE D'HYDROGENE, PRESENCE DE COMPOSES
SOUFRES ET AZOTES). LE CATALYSEUR UTILISE POUR CETTE ETUDE EST LUI AUSSI DE TYPE INDUSTRIEL,
A BASE DE SULFURES DE NICKEL ET DE MOLYBDENE DEPOSES SUR UNE ALUMINE ET ASSOCIES A
UNE ZEOLITHE Y PROTONIQUE. LA PRINCIPALE CONCLUSION DE CETTE ETUDE EST DONC QUE LA
TRANSFORMATION DES DIFFERENTS HYDROCARBURES SE PRODUIT TOUJOURS ESSENTIELLEMENT PAR
UN MECANISME BIFONCTIONNEL, CONDUISANT A DES PRODUITS D'ISOMERISATION ET DE CRAQUAGE.
LA STRUCTURE DE L'HYDROCARBURE NE MODIFIE QUE LES VITESSES DES DIFFERENTES REACTIONS,
Y COMPRIS CELLE DE LA FORMATION DE COKE, ET PAR CONSEQUENT LA SELECTIVITE DE L'HYDROCRAQUAGE.
LA STRUCTURE DE L'HYDROCARBURE SEMBLE EGALEMENT JOUER UN ROLE IMPORTANT AU NIVEAU
DE LA CINETIQUE DE LA REACTION. EN EFFET, LES EQUATIONS CINETIQUES UTILISEES POUR
DECRIRE LA TRANSFORMATION DES N-ALCANES NE SEMBLENT PAS ADAPTEES A LA TRANSFORMATION
DES NAPHTENES, ET ENCORE MOINS A CELLE DES NAPHTENO-AROMATIQUES. ENFIN, LA METHODE
UTILISEE POUR PRESULFURER LE CATALYSEUR INFLUE CONSIDERABLEMENT SUR SON ACTIVITE ULTERIEURE
EN HYDROCRAQUAGE. UNE SULFURATION EN ABSENCE D'HYDROCARBURE (PAR H#2S/H#2) CONDUIT
A UNE MEILLEURE FORMATION DE LA PHASE SULFURE, ET PAR CONSEQUENT A UNE ACTIVITE HYDROGENANTE
PLUS FORTE DU CATALYSEUR. LA SULFURATION EN PRESENCE D'UN HYDROCARBURE (DIMETHYLDISULFURE
EN SOLUTION DANS LE N-HEPTANE OU LE N-DECANE) CONDUIT A UN COKAGE DES SITES ACIDES
DU CATALYSEUR