Note publique d'information : Les manuels en usage dans les classes, les maîtres et élèves ont en commun une conception
référentielle du personnage qui empêche les uns de le concevoir comme un objet possible
d'enseignement-apprentissage et prive les autres de critères de réalisation dans la
gestion du processus d"écriture. Constamment manipulé mais jamais défini, perçu comme
un "effet" dont les causes ne sont pas déterminées, le personnage est une évidence
pragmatique qui n'a pas à être interrogée dans le cadre d'une réflexion praxélogique
visant à la transformation des pratiques. Nous postulons que le personnage, produit
langagier, est enseignable, qu'il est en outre le mode d'entrée privilégié dans le
récit, le milieu d'émergence, convergence et de stucturation de problèmes d'écritures
connexes, le pivot autour duquel peuvent se bâtir, avec la participation de l'apprenant
lui-même, un certain nombre de compétences jusqu'alors non travaillées isolément.
Ce postulat nous conduit à rechercher une définition opératoire de la notion, et donc
du produit fini attendu dont peuvent être tirés des contenus d'enseignement, puis
passant du produit au processus pour le produire, à proposer un modèle didactique
de construction du personnage qui fait l'inventaire des problèmes d'écriture en interaction,
que les élèves du CP au CM2 doivent apprendre à se poser et à résoudre, à poser les
bases d'une programmation sous la forme d'un "module d'enseignement du récit centré
sur le personnage". Ce module qui dessine un réseau complexe de parcours potentiels,
définit des objectifs et contenus d'enseignement auxquels sont associés des exemples
de situations de production et d'activités de structuration
Note publique d'information : COURSE BOOKS IN USE IN CLASSES, TEACHERS AND PUPILS HAVE IN COMMON A REFERENTIAL CONCEPTION
OF THE CHACTER IN FICTION WHICH PREVENTS THE FORMER FROM CONCEIVING IT AS A POSSIBLE
OBJECT OF TEACHING LEARNING AND DEPRIVES THE LATTER OF CRITERIA OF ACHIEVEMENT IN
THE MANAGEMENT OF THE WRITING PROCESS. CONTINUOUSLY HANDLED BUT NEVER DEFINED, PERCEIVED
AS AN "EFFECT" WHOSE CAUSES ARE NOT ESTABLISHED, THE CHARACTER IS A PRAGMATIC EVIDENCE
WHICH DOES NOT NEED TO BE SUBJECTED TO QUESTIONS. WITHIN THE LIMITS OF A PRAXEOLOGY
AIMING AT THE TRANSFORMATION OF ACTUAL PRACTICES, WE POSTULATE THAT THE CHARACTER
- A PRODUCT OF THE LANGUAGE - CAN BE TAUGHT AND, BESIDES, THAT IT IS THE PRIVILEDGED
WAY OF GETTING INTO THE NARRATIVE, THE PLACE WHERE THE RELATED PROBLEMS OF WRITING
COME OUT, CONVERGE AND ARE STRUCTURED, THE PIVOT AROUND WHICH IT IS POSSIBLE TO BUILD
UP, WITH THE INVOLVEMENT OF THE PUPIL HIMSELF, A CERTAIN NUMBER OF SKILLS, UNTIL THEN
NOT WORKED ON AT ALL, OR WORKED ON SEPARATELY. THIS POSTULATE LEADS US TO TRY AND
FIND A DEFINITION OF THE NOTION, AND THEREFORE OF THE ACHIEVED PRODUCT THAT IS EXPECTED,
AND FROM WHICH IT IS POSSIBLE TO DERIVE CONTENTS TO BE TAUGHT. THEN, MOVING ON, FROM
THE PRODUCT TO THE PROCESS WHICH PRODUCES IT, WE ARE LED TO PROPOSE A DIDACTIC MODEL
OF THE CONSTRUCTION OF THE CHARACTER THAT MAKES AN ASSESSEMENT OF INTERACTIVE PROBLEM
PUPILS FROM PRIMARY 1 TO PRIMARY 5 ARE SUPPOSED TO FACE AND SOLVE WHEN THEY WRITE.
FINALLY, WE DEFINE THE BASIC FEATURES OF A SYLLABUS IN THE SHAPE OF A "CHARACTER-CENTERED
NARRATIVE TEACHING UNIT" THIS UNIT, DRAWING A COMPLEX NETWORK OF POSSIBLE ROUTES,
SPECIFIES TEACHING OBJECTIVES AND RPOGRAMMES COMBINED WITH EXAMPLES OF SITUATIONS
OF PRODUCTION AND OF STRUCTURING ACTIVITIES