Note publique d'information : L'histoire des relations militaires de Pompée à Trajan est complexe du fait de la
rareté, de l'hétérogénéité et de l'aspect diffus des sources. Elle mêle, d'autre part,
de nombreux thèmes transversaux ce qui en accentue la complexité. Cette histoire se
concentre autour des expéditions militaires organisées par les dirigeants romains.
De la fin de la République à l'apogée de l'Empire, Pompée, Crassus, Antoine, Tibère,
Caius, Germanicus, Corbulon, Paetus Caesennius et Trajan se sont succédés dans leur
mission d'étendre la domination romaine en Arménie afin d'y contrer le compétiteur
parthe. Ces campagnes militaires ont mobilisé des contingents colossaux révélant ainsi
l'importance de la question arménienne pour Rome. Rome échoua en Arménie là où Auguste,
Néron puis Trajan pensaient pouvoir réussir. La pression parthe de plus en plus pesante
surtout à partir de Rhandéia ainsi que la force de l'opposition à la présence romaine
en Arménie eurent raison de l'échec des romains. Rome, consciente, d'une part de
l'impossibilité de vaincre l'empire parthe, et d'autre part de la complexité de la
question arménienne, fit le choix d'entretenir l'instabilité à la frontière, c'est-à-dire
en Arménie afin de déstabiliser les parthes.
Note publique d'information : The history of military relationships from Pompey to Trajan is complex due to scarce,
heterogenic and diffuse sources. It interlaces many tranverse topics increasing its
complexity level. This history focuses on military expeditions organised by Roman
leaders. From the end of the Republic to highlight of the Empire, Pompey, Crassus,
Antonius, Tiberius, Caius, Germanicus, Corbulo, Paetus Caesennius and Trajan succeeded
to one another to extend Roman domination upon Armenia in order to counteract their
Parthian competitor. These military campaigns gathered colossal contingents revealing
the importance of the Armenian question for the Romans. Rome failed in Armenia where
Augustus, Nero then Trajan thought they could succeed. Parthian pressure growing heavier,
especially from Rhandeia alongside the opposing force to the Roman presence, finally
got the best out of the Romans. Rome, conscious from one side that winning the Parthian
Empire was impossible and on the other side conscious of the complexity of the Armenian
question, chose to maintain insecurity at the border, in Armenia, to weaken the Parthians