Identifiant pérenne de la notice : 247246484
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Notre travail part du constat suivant : ce n'est pas dans les quartiers où il y a
le plus de délinquance que les gens se sentent le plus en insécurité. Notre hypothèse
est que le sentiment d'insécurité dépend de facteurs plus subjectifs, comme la représentation
sociale de l'insécurité. Nous avons réalisé trois études de terrain mettant en évidence
: 1) un lien entre sentiment d'insécurité et représentation sociale de l'insécurité
; 2) pas d'effet du type de quartier d'habitation sur la structure de la représentation
; 3) un effet du niveau de victimation indépendamment du type de victimations subies,
entraînant une hausse significative du sentiment d'insécurité chez les multi-victimes
ainsi que l'apparition de cristallisations sur des groupes sociaux, le glissement
de la notion de peur et la sensibilisation aux dégradations du quartier comme structurant
la représentation de l'insécurité ; 4) l'existence d'une zone muette dans la représentation
de l'insécurité, constituée d'éléments contre-normatifs.