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Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Après avoir positionné le problème des oxydes d'azote par rapport aux émissions automobiles
et à la stratégie actuelle des moteurs à mélange pauvre, un état de l'art recensé
les capteurs potentiellement applicables à la détection de NO dans les conditions
d'échappement. Le bilan de cet état de l'art, combiné au cahier des charges particulièrement
drastique, notamment au niveau de la température de fonctionnement, nous ont conduits
à focaliser nos travaux sur un capteur ampérométrique à base de zircone yttriée, réalisé
en technologie de micro-électronique couches épaisses. L'idée de base, qui est de
mesurer l'oxygène résultant de la dissociation de NO, a pu être validée avec des sondes
lambda commerciales, utilisées en mode ampérométrique. Leur étude a également mis
en évidence le rôle primordial du spinelle MgAl₂O₄ dans le processus de dissociation
de NO. La réalisation au laboratoire de capteurs planaires en couches épaisses s'est
déroulée en deux étapes. La première consistait à fabriquer des capteurs d'oxygène
fiables et reproductibles. Il s'agissait de sélectionner une encre de platine bien
adaptée à la mise en œuvre d'électrodes pour capteurs ampérométriques fonctionnant
à 700°C, de définir une géométrie d'électrodes et d'évaluer l'influence des traitements
thermiques. Dans la seconde étape, le dépôt sur la cathode d'une couche poreuse appropriée
était susceptible de dissocier NO et de permettre ainsi sa détection par la mesure
de l'oxygène résultant. Parmi les différents types de dépôts testes à cet effet, le
spinelle MgAl₂O₄ s'est révélé le plus efficace. La comparaison avec les sondes lambda
a par ailleurs montre toute l'importance de la densification de la couche de spinelle.