Identifiant pérenne de la notice : 247535923
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre, les constructeurs
s’orientent vers l’utilisation de moteurs fonctionnant en mélange pauvre (excès d’oxygène
par rapport au carburant). Dans ces conditions oxydantes, le catalyseur classique
« trois voies » est incapable de réduire les NOx, d’où la nécessité de développer
de nouvelles techniques parmi lesquelles le "piège à NOx " (NOx storage and reduction
catalyst ou NSR). Cependant le soufre présent dans les carburants empoisonne les pièges
à NOx en désactivant la fonction de stockage. La régénération du catalyseur est réalisée
à haute température, par injection de pulses de carburant, ce qui pénalise le fonctionnement
du moteur. L’objectif de ce travail est de mieux comprendre les effets du SO2 sur
des catalyseurs de type "piège à NOx" à base de baryum et (ou) d’oxydes réductibles.
La présence des sulfates (aluminium, baryum) entraîne une perte des propriétés de
stockage des NOx mais n’affecte pas l’activité de la fonction métallique en oxydation
du NO. Un traitement oxydant jusqu’à 800°C ne permet pas d’éliminer les sulfates sur
les catalyseurs modèles Pt/Ba/Al mais à l’inverse tend à les stabiliser sous forme
de sulfates de baryum massiques. En revanche, la présence de CO2 et de vapeur d’eau
lors du traitement réducteur à (650°C) permet la récupération totale de la capacité
de stockage des NOx bien que l’ensemble des sulfates de baryum massiques soit encore
présent. Les oxydes réductibles à base de Ce-Zr éventuellement modifiés présentent
un fort potentiel lié à la désulfatation avec une élimination du soufre pratiquement
complète à 550°C. Ce traitement s’accompagne d’une bonne régénération de la capacité
de stockage des NOx. Par ailleurs les oxydes réductibles démontrent des performances
de stockage des NOx comparables voire supérieures à celles de catalyseurs modèles
contenant du baryum, notamment à basse température