Identifiant pérenne de la notice : 247567361
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Les souches de b. Japonicum testées peuvent être reparties en 2 groupes en fonction
des propriétés de surface, de la nature des structures externes et de l'adhésion racinaire.
Ces 2 groupes coïncident avec les 2 groupes d'homologie d'adn. L'adhésion initiale
sur la racine ne se limite pas à la zone racinaire initialement infectible. Toutes
les souches testées, indépendamment de leur spécificité d'hôte, sont capables d'adhérer
sur cette surface. Des études de compétition entre la souche de référence b. Japonicum
g49 (groupe d'homologie d'adn i ou ia) et les souches hétérologues ont confirmé l'existence
d'un mécanisme d'adhésion non spécifique de l'espèce. Ces mêmes expériences, effectuées
en présence de bradyrhizobia, montrent un comportement radicalement différent entre
les souches testées appartenant aux 2 groupes d'homologie d'adn. De plus un récepteur
de type lectinique, spécifique du galactose n'a été mis en évidence qu'à la surface
des souches du groupe i ou ia. Il est donc impossible de généraliser sur l'existence
d'un mécanisme d'adhésion spécifique à l'ensemble des souches de bradyrhizobia, capables
de noduler le soja. Incubées en exsudat de soja, les souches du groupe d'homologie
d'adn ii ne synthétisent pas de polysaccharides capsulaires. Par contre, cette synthèse
est améliorée chez les souches du groupe i ou ia. Pour ces conditions l'adhésion racinaire
est stimulée ainsi que l'efficacité à noduler de la souche de référence. La rapidité
des souches à initier la nodulation est en relation directe avec le nombre de bactéries
initialement attachees par racine. Par contre, une inoculation du système racinaire
déjà en place provoque toujours une nodulation tardive et les caractéristiques de
l'inoculum sont alors sans effet. La prédominance numérique d'une souche au cours
de l'initiation de l'infection ne constitue pas forcément un avantage compétitif,
notamment chez les souches du groupe ii