Identifiant pérenne de la notice : 247725013
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Intégrée dans le cadre du programme Palhydaf (PALéoHYDrologie en Afrique), l’étude
des dépôts lacustres dans le Sahara algérien a pour but la reconstitution fine des
environnements continentaux au cours du Pléistocène supérieur et de l'Holocène. L’approche
analytique pluridisciplinaire des échantillons prélevés sur des coupes à l'affleurement
ou pour un sondage, a fait intervenir les méthodes de sédimentologie, de géochimie
(analyses des éléments en trace sur biomarqueurs) et isotopiques (carbone-13 et oxygène-18
sur carbonates inorganiques et biogéniques). La chronologie des événements hydrologiques
a été établie par deux méthodes, radiocarbone et U/Th. Pour les âges relativement
anciens du Pléistocène supérieur, seule la cohérence de ces deux méthodes assure la
représentativité de la chronologie. Pour le Pléistocène moyen, la présence de deux
phases humides vers 150 et 110 ka, remet en question l'existence du dernier épisode
humide du Pléistocene supérieur précédemment considéré comme centré sur 30 ka et qui
serait donc beaucoup plus ancien. La mise en évidence d'une brève phase humide vers
13 ka B.P. sur l'Atlas saharien liée à des advections d'air polaire, est un des résultats
essentiels de ce travail. Cette phase paraît être synchrone de la reprise de la mousson.
sur la marge sud du Sahara et serait relier au premier palier de la déglaciation dans
l'Afrique Nord.