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La mixité dans les écoles d'ingénieurs, le cas paradoxal de l'ex-Ecole Polytechnique Féminine

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La mixité dans les écoles d'ingénieurs, le cas de l'ex-Ecole Polytechnique Féminine
[Notice de regroupement]
Coeducation in the schools of engineers, the paradoxical case of EFP, a former women's polytechnic school
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2003

Notes

Note publique d'information : 
Ce travail porte sur l'évolution de la mixité dans une école d'ingénieurs, l'Ecole Polytechnique Féminine. Cette école d'ingénieurs, à l'origine destinée aux filles, a été fondée en 1925 par une femme Marie-Louise Paris, ingénieur elle-même, comme une école destinée à former des femmes ingénieurs et à leur permettre l'accès à l'industrie. L'école Polytechnique Féminine forme des femmes ingénieurs pendant 69 ans avant de s'ouvrir aux garçons et de devenir mixte en 1994. Depuis l'ouverture de l'école à la mixité, les effectifs féminins baissent considérablement jusqu'à compter aujourd'hui 34% des filles seulement à l'école. L'ouverture de l'école aux garçons a entraîné une baisse considérable du nombre des filles. Pour tenter d'éclairer cette baisse des pourcentages de filles à l'école due à l'introduction de la mixité, nous avons choisi de comparer leurs trajectoires scolaires avec celles des garçons. La méthodologie adoptée est un questionnaire et des entretiens semi-directifs (31, 15 filles, 16 garçons). L'analyse a porté sur plusieurs axes : les motivations et les mécanismes d'orientation vers l'EPF, la scolarité à l'école, les projets professionnels et l'influence familiale sur l'orientation vers une école d'ingénieurs. Les résultats ont montré que les filles comme les garçons scolarisés à l'EPF ont les mêmes stratégies d'orientation et également les mêmes projets professionnels. Les filles se sentent plus concernées par la question de l'articulation de la vie professionnelle et la vie familiale et sont prêtes à renoncer à la progression de leur carrière pour éduquer leurs enfants. Concernant leur scolarité à l'EPF, elles/ils suivent un cursus normal sans rivalité ni compétition. Quelques filles ont déclaré être rassurées par le fait d'être dans une école d'origine féminine et dans laquelle les fines restent proportionnellement plus nombreuses que dans la plupart ces écoles d'ingénieurs.

Note publique d'information : 
This study focuses on how coeducation has developed in l'Ecole Polytechnique Féminine (EPF), an engineering school. This school, originallv intended for women, was founded in1925 by Marie-Louise Paris, an engineer herself. EPF was intended to train women engineers and also to help them to get into the industry. It trained women for 69 years before opening up to male students and becoming mixed in 1994. Since the school bas opened up to both sexes, the number of women has dropped considerably. Today, only 34% of students at the school are women. The opening up to male students has caused a notable drop in the number of women attending the school. In order to shed light on this percentage drop of women at EPF due to the introduction of coeducation, we have chosen to compare their school careers to those of male students.The methodology consists of a questionnaire and semi-directed interviews (31, 15 female students, 16 male students). The analysis focused on several themes : the motivation and vocational steps towards EPF, school education, professional plans and family influence on this career decision to go to an engineering school. The results have shown that both female and male students educated at the school have the same vocational strategies as well as the same professional plans. Female students feel more concerned by the issue of the resolution of professional and family life and are ready to give up their career progress in order to bring up their children. As for their education at EPF, both male and female students follow a normal course with no rivalry nor competition. Some female students said they felt reassured by the fact they were in a school originally intended for women and in which the number or women remains proportionally higher than in most other engineering schools.


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