Identifiant pérenne de la notice : 248124978
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : L’étude du couplage entre les propriétés microscopiques et le comportement macroscopique
d’un matériau argileux a soulevé diverses questions. La plus importante d’entre-elles
et celle dont découlent toutes les autres concerne la façon d’appréhender ce sujet.
En effet, un effort tout particulier a été porté à l’homogénéisation du travail afin
de ne pas tomber dans un schéma trop classique qui consiste à établir des relations
entre les propriétés microscopiques les unes indépendamment des autres (et pas dans
leur ensemble) au macro après avoir réalisé les essais macroscopiques. Nous sommes
allés plus loin en combinant les divers résultats (couplage des techniques) sous l’angle
plus particulier de la porosité. Ceci a été rendu possible par l’utilisation simultanée
de techniques d’investigations microscopiques largement utilisées dans le domaine.
Une partie de ce travail a également consisté à estimer la qualité des résultats fournis
par ces méthodes en fonction des contraintes hydro-mécaniques subies par le matériau
au travers d’essais oedométriques ou isotropes. Une des originalités de ce travail
réside aussi dans le fait qu’une très large gamme de contraintes hydro-mécaniques
a été balayée. La porosité est restée au cœur de cette étude car elle nous paraît
être un des paramètres les plus fiables et les plus prometteurs dans la connaissance
du matériau dont la texture est intrinsèquement très complexe. Les principaux points
qui ont été soulevés rentrent dans le cadre de ce couplage micro-macro. Il s’agit
des échelles pertinentes, de l’importance de toutes les échelles, du saturé – non
saturé, des paramètres importants (surfaces, état de l’eau …), de la façon d’appliquer
les contraintes (d’abord la succion ou la contrainte), des effets respectifs des succions
et des contraintes, des problèmes expérimentaux ou encore du problème de la référence
de la masse sèche. Les phénomènes les plus difficiles à cerner semblent se situer
au niveau du passage micro-méso.