Identifiant pérenne de la notice : 248169483
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Dans l’estimation de la biodiversité présente sur Terre et dans les Océans, les parasites
constituent une boîte noire. Le nombre d’espèces de parasites incluses dans ce compartiment
serait pourtant quatre fois supérieur au nombre total d’espèces libres. Pour évaluer
cette diversité, nous nous sommes concentrés sur les Diplectanidae (Plathelminthes,
Monogenea), ectoparasites à cycle direct, présents sur les mérous. L’échantillonnage
de cette étude s’est essentiellement focalisé sur un hotspot de biodiversité, la Nouvelle-Calédonie,
afin d’inclure une grande partie de la diversité parasitaire. L’échantillonnage des
hôtes et de leurs parasites a ainsi permis d’augmenter les connaissances sur la biodiversité
de ces parasites tout en fournissant un cadre phylogénétique pour affiner leur systématique.
Afin de tester la robustesse des connaissances acquises sur la systématique de ces
deux organismes basées sur l’étude d’une seule localité, l’échantillonnage a été étendu
à plusieurs localités lointaines afin de vérifier si les aires de distribution des
hôtes et des parasites étaient les mêmes. Cette démarche a mis en évidence que la
spécificité des parasites envers leur hôte était très forte quelles que soient les
localités échantillonnées. Par ailleurs, l’aire de distribution des parasites s’est
révélée beaucoup plus petite que celle de l’hôte. Plus globalement, cette thèse a
montré que l’estimation de la biodiversité parasitaire ne pouvait pas être une extrapolation
du simple nombre d’espèces présentes dans une localité et devait prendre en compte
l’aire de répartition de l’hôte mais aussi les variations du nombre d’espèces dues
au gradient de diversité