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Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Introduction : La sédentarité est une des principales causes de maladies non transmissibles.
Elle augmente depuis ces dernières années. Les recommandations de l’OMS sont de pratiquer
au minimum 2h30 d’activité physique modérée par semaine et d’interrompre les positions
assises ou allongées prolongées toutes les 2h. L’objectif de cette étude était de
mettre en évidence les facteurs de maintien chez les personnes sédentaires devenues
actives. Méthode : L’étude s’est déroulée selon une méthode qualitative, par entretiens
semi-directifs individuels audio-enregistrés, avec recherche de variation maximale
jusqu’à atteindre la suffisance des données. Les verbatims ont été retranscrits intégralement
puis analysés par un double codage avec triangulation des données, au moyen du logiciel
N’Vivo12®. Résultats : Le vécu des participants montre qu’ils ont pu s’appuyer sur
leurs forces : une motivation élevée, une bonne estime d’eux-mêmes, l’effet de manque
et la mise en place d’objectifs SMART et de certaines stratégies de lutte. Ils ont
également bénéficié de certaines opportunités : un contexte favorable, une motivation
extrinsèque, une activité adaptée, des conséquences inattendues, une reconnaissance
sociale et la possibilité de varier les activités physiques. Les participants ont
dû faire face à leurs faiblesses et à certaines menaces extérieures : l’absence de
bénéfices perçus, le déni, les résistances face aux changements, une incapacité, un
manque de confiance en soi, vaincre les normes sociales pour éviter de tomber dans
le cercle vicieux de la sédentarité. Conclusion : Cette étude met en évidence certaines
forces et opportunités sur lesquelles s’appuyer pour lutter contre les faiblesses
et menaces de chacun, afin de favoriser le maintien de l’activité physique sur le
long terme.