Identifiant pérenne de la notice : 277671663
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Contexte : Les SRO sont sous utilisés en France. L'objectif principal était de rechercher
les facteurs influençant la prescription de SRO par les médecins généralistes. Les
objectifs secondaires étaient d'évaluer la perception du soluté et les habitudes de
prescription selon la clinique chez l'enfant de moins de 3 ans. Méthode : Il s'agissait
d'un enquête de pratique prospective déclarative par questionnaire postal adressé
à un échantillon randomisé de 352 médecins généralistes en exercice en France entre
mars et avril 2014 Le questionnaire recueillait : données sociodémographiques, formation,
utilisation d'un support écrit. La perception du SRO était évaluée de manière semi
quantitative sur : l'efficacité sur les symptômes et la réhydratation, l'observance,
le refus des parents ou des enfants, l'administration contraignante.Les prescriptions
et les conseils étaient évalués devant deux tableaux cliniques et déterminaient un
score de performance. Le score de performance a été comparé aux données recueillies.
Résultats : Étaient inclus 148 questionnaires (42% de participation). L'utilisation
d'un support écrit (p=0,000427 ), l'information médicale reçue dans l'année (p=0,018
) et le jeune âge (p=0,0143 ) améliorent significativement le score de performance.La
formation continue n'était pas un facteur favorisant. Les sources d'information se
répartissaient comme suit : presse 55%, visiteurs 40%, formation continue 14%. Les
prescriptions majoritaires étaient le Racecadodétril 83% le SRO 58% et la Métopimazine
65%. Les conseils prioritaires étaient les critères de reconsultation. Les conseils
nutritionnels étaient inadaptés, les consignes d'utilisation du SRO était donnés dans
63% des cas. Les SRO était perçus comme très efficaces sur la réhydratation, leur
prescription n'était pas refusée par les parents, leur observance était bonne. 38
% le considéraient à tort efficace sur les symptômes Conclusion :Plusieurs facteurs
déterminants ont été mis en évidence. La formation initiale des médecins est essentielle.Le
support écrit serait un moyen simple bidirectionnel ( parents et médecins ) sur lequel
axer les campagnes d'information qui ont un impact positif sur les prescriptions.La
perception du SRO ne peut être considérée comme facteur d'échec des prescriptions.