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L’arrêt du Codenfan® a-t-il modifié, en France, la prise en charge ambulatoire de la douleur chez l’enfant de moins de trois ans dans les syndromes pieds-mains-bouche et les atteintes Oto-Rhino-Laryngées (otites, angines, douleurs dentaires, stomatites, gingivo-stomatites) ?

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2015

Notes

Note publique d'information : 
L’arrêt du Codenfan® a-t-il modifié, en France, la prise en charge ambulatoire de la douleur chez l’enfant de moins de trois ans dans les syndromes pieds-mains-bouche et les atteintes Oto-Rhino-Laryngées (otites, angines, douleurs dentaires, stomatites, gingivo-stomatites) ? Contexte : En juin 2013, la codéine a été contre-indiquée et son AMM supprimée chez l’enfant de moins de 12 ans. Depuis, il n’existe pas d’antalgique de pallier II oral disponible et ayant l’AMM en ambulatoire chez l’enfant de moins de 3 ans. Ce travail évaluait les modifications de prise en charge de la douleur en ambulatoire chez l’enfant de moins de 3 ans, depuis l’arrêt du Codenfan®, dans les syndromes pieds-mains-bouche et les atteintes Oto-Rhino-laryngées (otites, douleurs dentaires, stomatites, gingivo-stomatites). Méthode : Une étude descriptive, observationnelle, transversale était réalisée. 350 médecins généralistes libéraux exerçant en France métropolitaine ont été contactés par téléphone, puis, après accord, ont reçu un questionnaire, par courriel, ou par courrier. Un test de Mc Nemar était réalisé pour évaluer la différence de prise en charge avant et après le retrait du Codenfan®. Résultats : 58 praticiens répondaient au questionnaire, soit un taux de réponse de 17%. En première intention, les AINS et le tramadol étaient davantage prescrits depuis le retrait du Codenfan® dans les douleurs très intenses. En seconde intention, les AINS étaient davantage prescrits dans les douleurs modérées et d’autres moyens que les antalgiques usuels étaient plus souvent utilisés dans les douleurs très intenses. Les médecins déclaraient avoir parfois recours à l'hôpital dans 44% des cas, et toujours dans 14% des cas. Conclusion : Depuis le retrait du Codenfan®, les praticiens utilisent d’autres antalgiques chez les enfants de moins de 3 ans, parfois hors AMM, faute de palier II oral disponible pour cette population.


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