(par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)
Langue d'expression : français
Pays : France
Date de naissance :
12 /
04 /
1762
Date de mort :
04 /
09 /
1829
Date de début d'activité : 1786
Date de fin d'activité : 1806
Genre : Masculin
Notes
Note publique d'information :
Imprimeur-libraire ; imprimeur du roi (de Prusse). - Fils puîné de l'imprimeur-libraire
de Neuchâtel Samuel Fauche et d'Anne-Madeleine Borel-Petitjaquet. Calviniste et franc-maçon.
En apprentissage chez le libraire Jean Guillaume Virchaux à Hambourg puis dans l'imprimerie
de son père Samuel Fauche (1780-1782). Succède à son père en 1789 mais exerce à son
compte dès 1786. Épouse en 1786 Marianne Borel dont il ajoute le patronyme au sien.
Éditeur de l'"Almanach de Neuchâtel". Rachète une partie des presses de la Société
typographique de Neuchâtel (STN) en 1789. Éditeur de la contre-Révolution et de l'émigration
entre 1790 et 1800. A souvent imprimé sous de fausses adresses ou "sans lieu". Employé
à partir de l'e��té 1795 comme agent royaliste à la frontière allemande auprès du
prince de Condé puis du général Jean-Charles Pichegru. Arrêté le 21 déc. 1795 puis
remis en liberté. En mission à Paris, à Londres, en Allemagne de 1796 à l'été 1801,
date à laquelle il rentre à Neuchâtel. À nouveau en mission en 1802 à Londres puis
à Paris auprès des généraux Pichegru et Moreau. Dénoncé par le libraire parisien d'origine
genevoise Charles Frédéric Perlet, il est arrêté le 7 juillet 1802 à Paris et enfermé
à la prison du Temple, dont il s'évade le 1er janv. 1804. Arrêté de nouveau le 9 janv.
1804, emprisonné à La Force puis au Temple dont il n'est relâché qu'en fév. 1806 pour
être conduit auprès du roi de Prusse, il sert alors d'agent double. Menacé d'arrestation
par la police secrète française, il séjourne ensuite à Londres au service de Louis
XVIII de déc. 1806 à 1808-1809, puis à Jersey à partir de 1813. De retour en France
en avril 1814 avec Louis XVIII. Demande en vain à être payé de ses frais et services
lors de la Première Restauration. Soupçonné de faux et dénoncé comme agent double
à la cour de Louis XVIII à Gand, il est incarcéré aux Pays-Bas (27 avril - 6 mai 1815)
puis expulsé comme espion. De retour à Neuchâtel en juin 1815. Publie alors un "Précis
historique des différentes missions dans lesquelles M. Louis Fauche-Borel a été employé
pour la cause de la monarchie" (Paris, 1815), qui met en cause notamment C. F. Perlet.
Un procès s'ensuit à l'issue duquel Fauche-Borel est blâmé et Perlet démasqué et condamné.
Après 5 ans d'errance en Europe centrale, il obtient de la France en août 1820 une
indemnité et une pension. Auteur de plusieurs factums et mémoires justificatifs, ainsi
que de Mémoires écrits à Besançon à partir de 1824 et publiés à Paris en 1829. Se
suicide peu après dans sa maison de Neuchâtel, qu'il a transformée en auberge, le
4 sept. 1829