(par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)
Langue d'expression : anglais
Pays : Etats-Unis d'Amérique
Date de naissance :
1944
Genre : Masculin
Notes
Note publique d'information :
Richard Goldstein est avant tout un fan de musique. Né à Manhattan en 1944, élevé
dans le Bronx, il sera, de son propre aveux, le premier de sa famille à distinguer
Hegel d'un bagel ! Sous l'influence de James Joyce et Tom Wolfe, il a vingt-deux ans
lorsqu'il propose au Village Voice (co-fondé par Norman Mailer) de tenir une chronique
sur l'actualité musicale. Il deviendra ainsi l'un des premiers rock critics à tenir
une rubrique régulière, "Pop Eye's". Son style partial et engagé sera sa marque, allant
jusqu'à éreinter le Sergent Pepper des Beatles - ce qu'il regrettera plus tard -,
ou d'autres icônes du rock. Jusqu'en 1969, il couvre l'essentiel de l'actualité du
rock, passant de longues périodes de travail et de défonce en compagnie de Brian Wilson
des Beach Boys, du Grateful Dead ou encore des Doors lors de l'enregistrement d'un
de leurs disques. Il nouera une relation particulièrement étroite avec Janis Joplin
(ce qui explique le titre original de ce livre). La mort de celle-ci en octobre 1970,
après celle de Jimi Hendrix le mois précédent (Jim Morrison les suivra en juillet
1971), marque la fin de sa croyance dans le potentiel révolutionnaire du rock'n'roll.
Il se tourne alors vers des sujets plus politiques : droits des minorités, noire et
homosexuelle en particulier, questions de genre, allant de pair avec son choix d'assumer
complètement son homosexualité. Il sera proche de la Factory de Warhol, des Black
Panthers et des Yippies, l'organisation d'Abbie Hoffman & Jerry Rubin, tentative iconoclaste
de diffuser des idées d'extrême-gauche dans les Etats-Unis de Nixon. Il dresse un
portrait depuis l'intérieur de l'Amérique contestataire de ses rêves et de ses désillusions,
avec humour et lucidité.